Theresa May venait de s'excuser pour le score médiocre de son parti aux dernières législatives, où il a perdu sa majorité absolue, lorsqu'un homme s'est approché de l'estrade et lui a tendu un formulaire administratif, P45, destiné aux salariés licenciés.
Selon l'agence Press Association, l'homme est un acteur, Lee Nelson, qui s'est déjà livré à ce genre de prestation.
«Boris a dit lors d'une réunion "donne ça à Theresa"», a affirmé le comédien à la presse alors qu'il était escorté hors de la salle.
NEW: We found what we assume is the P45 the prankster tried to hand to PM during her speech. #cpc17 pic.twitter.com/QeB64wxRkT
— Paul Brand (@PaulBrandITV) 4 octobre 2017
L'autorité de Theresa May au sein de son parti est battue en brèche par son ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, qui adopte régulièrement des positions décalées sur le dossier du Brexit et auquel on prête l'ambition de vouloir son poste.
Hi @BorisJohnson, I gave Theresa her P45 just like you asked. pic.twitter.com/gzW0UluDMv
— Simon Brodkin (@simonbrodkin) 4 octobre 2017
Mme May peinait également à prononcer son discours, s'arrêtant pour de fréquentes quintes de toux, jusqu'à ce que son Chancelier de l'Echiquier, Philip Hammond, lui fasse parvenir un bonbon pour calmer sa gorge irritée.
Enfin, dans un nouvel incident, certes anecdotique mais que relevaient avec ironie les observateurs de la politique britannique, deux lettres du slogan «Building a country for everyone» («Bâtir un pays pour tous»), inscrit derrière elle, se sont détachées tandis qu'elle s'exprimait…
Commentant ces différentes péripéties, le quotidien Guardian estimait «difficile» de ne pas y voir la «métaphore» d'une Première ministre «à la lutte», et «à court d'idées».