D'après le média, ce rapprochement a été rendu possible grâce à la nomination du prince héritier Mohammed ben Salmane, qui avait déjà connu une expérience d'intermédiaire entre ces deux États.
Pourtant, la visite à Moscou pourrait sembler étrange, notamment parce que les relations entre les États-Unis et la Russie ne cessent de se détériorer ces derniers temps, alors que l'Arabie saoudite collabore avec les autorités américaines et que la quasi-totalité de l'arsenal saoudien provient de l'Otan, souligne l'Orient-Le Jour.
«Il faut comprendre les Saoudiens. Leur réputation est ternie à cause de la Syrie et du Yémen, ils ne sont plus aussi populaires qu'auparavant au Congrès ou au Sénat. L'amitié de Trump n'est pas une garantie suffisante!», déclare l'expert Florent Parmentier cité par le média.
Ainsi, comme le précise l'Orient-Le Jour, le «royaume reconnaît simplement la nouvelle donne géopolitique, Moscou faisant son retour en tant qu'acteur important et reprenant la place que la Russie avait perdue avec la dissolution de l'Union soviétique».
Le média résume que le monde se dirige vers un système d'alliances «plus flexibles et ouvertes, même si elles peuvent sembler contre nature».