Près de 93% des votants se sont prononcés pour la séparation de Bagdad, écrit jeudi 5 octobre le quotidien Izvestia. L'ambassadeur d'Irak en Russie Haidar Hadi explique ce que le gouvernement du pays attend d'Erbil, partage sa vision concernant la position de Moscou, évoque les initiatives de Bagdad pour régler le conflit et l'éventuelle escalade de la situation.
- Les Kurdes ont voté pour l'indépendance. Quelles démarches faut-il attendre de Bagdad à présent? Et qu'attend Bagdad des Kurdes?
- Le parlement irakien a ordonné au premier ministre de prendre les mesures nécessaires, y compris militaires, pour rétablir le contrôle de la province litigieuse de Kirkouk. N'y a-t-il pas une menace de guerre entre Bagdad et Erbil?
- La Russie n'a pas reconnu les résultats du référendum et a soutenu l'intégrité territoriale de l'Irak. Dans le même temps, Moscou a dit respecter les aspirations nationales des Kurdes. Que pensez-vous de la position de Moscou?
- Qui doit prendre l'initiative et faire le premier pas pour entamer le dialogue — Bagdad ou Erbil?
— Ce pas a déjà été fait. Bagdad a appelé au dialogue Mais, malheureusement, le gouvernement du Kurdistan irakien n'a pas l'intention de renoncer aux résultats du référendum. Nous serions prêts à négocier avec Erbil en l'absence de conditions préalables et si le débat sur les résultats du référendum était clos.
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