Selon Timur Shafir, membre du Comité exécutif de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), la demande de Donald Trump à la commission du Renseignement du Sénat de s'occuper des médias américains qui relaient de «fausses informations» sur l'ingérence de Moscou dans l'élection présidentielle en 2016, est bien raisonnable.
Pourtant, selon M. Shafir, il n'y a ici aucune concordance «notamment avec la position russe», mais plutôt avec le «bon sens».
Il a en outre ajouté que les «fausses nouvelles» étaient devenues «une monnaie d'échange» aujourd'hui.
Sur son compte Twitter, Donald Trump a exhorté la commission du Renseignement du Sénat à enquêter sur les organes de presse américains qui diffusent de «fausses informations» sur les liens entre Moscou et Washington lors de sa campagne présidentielle.
La commission en question cherche à établir le niveau d'ingérence présumé de Moscou dans l'élection présidentielle, ingérence qui se serait déployée notamment, selon cet organisme, par le biais des réseaux sociaux.