Cyril Karnovitch-Valois, rédacteur en chef adjoint de Sputnik et de RT, a critiqué Google pour avoir radié RT des contenus vidéo Premium de YouTube sur sa version américaine, en violation des accords d'utilisation en vigueur.
«RT bénéficie du statut de partenaire de Google Premium depuis 2010 et est officiellement reconnue comme la chaîne la plus regardée de YouTube. Le fait que RT ait été radiée du service des contenus vidéos Premium de YouTube sur le territoire américain dans le cadre du service Google Favoris n'aura aucune incidence sur la diffusion et la monétisation de RT sur la plateforme», a tenu à souligner le rédacteur.
Toujours est-il que Karnovitch-Valois a jugé absolument inadmissible que RT n'ait reçu aucune notification concernant le changement de politique du site internet. En toute vraisemblance, a-t-il poursuivi, Google n'en aurait fait part qu'aux médias américains.
«Tout cela témoigne d'une pression politique sans précédent, qui s'exerce sur tous les partenaires et les contacts de RT dans une tentative conjointe visant à évincer progressivement notre chaîne du marché américain», a-t-il conclu.
Le même jour, un autre média, The Atlantic, a publié l'article «La chaîne du Kremlin se porte bien sur la plateforme Google». Ayant noté que les publications de RT apparaissent parmi les recherches les mieux placées sur Google, l'auteur de l'article a demandé à l'entreprise de «filtrer» les publications de la chaîne, car elles sont «prorusses».
Récemment, la porte-parole officielle du ministère russe des Affaires Étrangères Maria Zakharova, a abordé le problème du blocage de la chaîne RT, notamment celui, partiel, de la page Facebook anglaise de RT. Selon Maria Zakharova, cette démarche, cachée sous des prétextes techniques, représente un instrument de censure.