«J'ai pris la décision d'écrire ce livre parce qu'il ne faut pas passer sous silence la vérité sur les jeux malhonnêtes autour d'Alep, sur les moyens sophistiqués pour empêcher les efforts russes visant à soutenir l'armée syrienne dans sa lutte contre le terrorisme dans la ville, ainsi que pour diaboliser et éclabousser les actions de notre pays ayant pour but de livrer de l'aide humanitaire aux Syriens ordinaires», a souligné la diplomate à Sputnik.
Selon elle, il est essentiel d'en prendre conscience pour ne pas rencontrer les mêmes problèmes à l'avenir.
«Le conflit syrien n'est pas terminé, et il est fort probable que certains soient tentés d'appliquer de nouveau les techniques malhonnêtes utilisées à Alep à d'autres situations similaires. Nous devrons y être prêts.»
Entre 2012 et 2016, Alep, deuxième ville de Syrie, a été le théâtre de violents combats. Plus de 1,5 million d'habitants ont quitté la ville qui comptait, avant le conflit, 2,5 millions d'habitants. Depuis août 2012, la partie occidentale de la ville était contrôlée par l'armée syrienne et la partie orientale par différents groupes islamistes et rebelles, dont les plus actifs étaient Daech et le Front al-Nosra.
Durant l'été 2016, l'armée syrienne soutenue par l'aviation russe a encerclé la ville et a commencé son siège. À l'automne 2016, l'armée syrienne a lancé l'offensive finale dans la zone est de la ville et le 22 décembre, son commandement a annoncé que la ville avait été complètement libérée des terroristes et placée sous le contrôle des Forces gouvernementales.