Il a ainsi commenté l'initiative du groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) du Parlement européen d'organiser une réunion d'urgence dans les jours à venir pour parler des violences policières.
La réunion est intitulée «Les violences policières à l'égard de citoyens pacifiques en Catalogne».
«Parler de la violence en général sans préciser le type de la violence ou sans en nommer les responsables et d'en tirer des conclusions politiques est décevant», a déclaré M.Altafaj.
Pour Ska Keller, la présidente du groupe Verts, le Parlement européen doit jouer le rôle de médiateur.
«Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur les violences policières que nous avons vues hier en Catalogne. La violence n'est pas notre solution. Nous avons besoin d'un dialogue parce que c'est notre seule issue.»
Le référendum sur l'autodétermination de la Catalogne s'est déroulé malgré l'opposition de Madrid. La Cour constitutionnelle d'Espagne a suspendu tous les documents adoptés par la Généralité et le Parlement de Catalogne relatifs au vote, déclarant illégales toutes les actions des autorités catalanes visant à préparer le référendum. Pendant le scrutin, des heurts ont opposé la police aux personnes venues pour voter et protéger les bureaux de vote encore ouverts. Selon les autorités catalanes, au moins 844 civils ont été blessés.