«Regardez, en 2001, en me rendant au Japon, j'ai visité la Corée du Nord et j'ai rencontré le père du leader actuel. Il m'a dit alors qu'ils avaient une bombe atomique et qu'ils pourraient facilement frapper Séoul avec de simples systèmes d'artillerie. C'était quand? En 2001! Maintenant, en 2017, le pays vit sous un régime permanent de sanctions, et au lieu de la bombe atomique, ils ont une bombe à hydrogène», a déclaré le Président.
Vladimir Poutine a également souligné que les sanctions occidentales contre Pyongyang n'ont changé la situation d'aucune façon. Au contraire, elles ont été durcies au moment où la Corée du Nord avait presque renoncé à son programme nucléaire.
«Non, juste une semaine après, il a fallu bloquer les comptes des banques nord-coréennes parce que quelqu'un a eu l'impression que les engagements pris par la Corée du Nord étaient trop insignifiants et qu'il fallait qu'elle en prenne davantage. En fait, ils s'étaient mis d'accord sur des points bien définis et rien de plus. Pourquoi il a fallu les provoquer? Immédiatement, ils sont définitivement sortis de tous les accords et ont commencé à développer leur programme nucléaire. Maintenant, nous avons ce que nous avons», a conclu Vladimir Poutine.
Pyongyang a multiplié ces derniers mois les tirs de missiles balistiques et les essais nucléaires, au mépris des interdits de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l'Onu a imposé de nouvelles sanctions au régime de Pyongyang après le sixième essai nucléaire souterrain auquel il a procédé en septembre. Il s'agissait du plus puissant test mené par la Corée du Nord.