C'est aujourd'hui le 60ème anniversaire du lancement du premier satellite artificiel de la Terre, dont le vol avait été guidé depuis le Centre de communication spatiale d'Eupatoria. Selon Zvezda.
L'antenne de communication a été construite à partir de pièces de véhicules militaires, ce qui explique sa forme pour le moins inhabituelle. Son fondement est une tourelle de vaisseau militaire, au milieu de laquelle se trouve une section de pont ferroviaire couronnée d'un coffre pratiquement complet de sous-marin. Malgré les apparences, l'antenne marche toujours parfaitement.
«On a envoyé un tel signal vers la région d'Alpha Cassiopeiae. Nous n'avons reçu aucune réponse, ni salutation, et ne l'espérions pas vraiment. Mais les tentatives ont bien eu lieu et les recherches n'ont jamais cessé», explique Sergueï Koutnev, colonel des Forces spatiales russes à la retraite.
L'antenne géante pour la communication avec les extraterrestres est aussi grande qu'un terrain de football. Ses dimensions ne l'empêchent pourtant pas de tourner: elle peut prendre n'importe quelle position pour «voir» toute région de l'espace. Tous les objets spatiaux sont donc complètement accessibles à l'antenne.
Les spécialistes du Centre de communication spatiale contrôlent tout le ciel, même ses régions les plus éloignées. Il s'agit d'un territoire énorme où se trouvent des antennes très sensibles, capables de «voir» des objets situés à des milliers d'années-lumière.
Ici, on surveille l'état, le bon fonctionnement, la vitesse et la trajectoire de tous les objets spatiaux artificiels. Toute déviation de l'itinéraire est immédiatement affichée sur l'écran: il s'agit des données de la Station spatiale internationale, des satellites artificiels, des stations météorologiques et même des débris orbitaux.
Aujourd'hui, le groupement orbital compte près de 200 objets spatiaux, et toutes les manœuvres en orbite sont en permanence contrôlées par le Centre de communication spatiale de Crimée.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.