Accidents technologiques et catastrophes écologiques dans le viseur des cyber-terroristes?

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Il n’est pas exclu que les «cyberunités» créées par les terroristes internationaux et chargées, entre autres, de cyberattaques tentent de provoquer des accidents technologiques et des catastrophes écologiques, affirme le chef des services de sécurité russes (FSB).

La menace que les cyberattaques terroristes représentent pour la communauté internationale devient de plus en plus «réelle», a déclaré le président du Comité nationale antiterroriste de la Russie, le général Aleksandr Bortnikov.

«D'après les renseignements dont nous disposons, les terroristes renforcent leurs contacts au sein de la communauté des cyberpirates, en organisant leurs propres "cyberunités". Le niveau technique et la sophistication de leur cyberattaques n'ont de cesse de croître», a souligné Bortnikov.

«Nous estimons fort probable que les organisations terroristes internationales recibleront le vecteur de leur cyberattaques depuis les ressources informatiques gouvernementales vers des éléments d'infrastructure cruciaux en vue de provoquer des accidents technologique et des catastrophes écologiques», a-t-il précisé.

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D'ailleurs, une attaque d'un virus-extorqueur a été lancée mardi 27 juin. Elle a touché plusieurs sociétés pétrolières, financières et de télécommunications en Russie et en Ukraine, dont les entreprises russes Rosneft et Bashneft, le sidérurgiste Evraz, les filiales ukrainiennes de Mars et Nivea ainsi que certains producteurs d'électricité.

Des serveurs gouvernementaux ukrainiens comptent également parmi les cibles, aux côtés d'opérateurs comme la banque PrivatBank et le métro de Kiev. Dans un premier temps, le virus a été classé dans la famille des virus-extorqueurs Petya, néanmoins, plus tard, les spécialistes en cybersécurité de la société russe Kaspersky Lab ont fait savoir qu'il s'agissait d'une nouvelle famille de logiciels malveillants et ont surnommé le nouveau virus ExPetr. Selon le cabinet Cyence, la cyberattaque du 27 juin a engendré des pertes économiques s'élevant à 850 millions de dollars (741 millions d'euros).

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