Les plages à proximité de Fukushima présentent une concentration toujours plus forte de césium 137 et d'autres isotopes radioactifs, émis lors de la catastrophe à la centrale éponyme en mars 2011, relate le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.
«Personne ne s'attendait à ce que l'on trouve les niveaux les plus importants de radioactivité et d'accumulation de radionucléides non pas dans la baie où se trouve la centrale, mais dans les sables et les eaux de fond, à une distance importante de Fukushima», indiquent les chercheurs.
«Ces sables, devenus une sorte d'éponge pour les radionucléides n'en seront nettoyés que dans un avenir lointain, lorsque le césium sera complètement désintégré ou s'échappera dans la mer», poursuivent-ils.
En juin a débuté à Tokyo le procès de trois ex-dirigeants de Tepco nommément renvoyés en justice pour leur responsabilité dans l'accident nucléaire. Ils sont accusés de ne pas avoir pris les dispositions qui auraient permis d'éviter les dégâts causés aux installations par le tsunami ainsi que les avaries en chaîne qui ont suivi. Le verdict n'a pas encore été rendu.