Les «partenaires» américains ne sont pas les seuls à afficher aussi ouvertement leur position envers Moscou. Ainsi, fin mars, l'Otan recherchait pour ses exercices des figurants devant imiter des Russes. Le processus de recrutement avait été pris en charge par une agence de recrutement allemande coopérant avec l'Otan et l'armée américaine.
Très probablement, ne sachant pas comment encore nuire à la Russie (les sanctions ne fonctionnent pas, on ne parvient pas à entraîner Moscou dans une guerre contre l'Ukraine ni à effrayer le monde en brandissant la menace russe), il ne reste plus qu'une solution: empêcher par tous les moyens le rétablissement de bonnes relations avec Moscou. Quand les plus grands services de renseignement d'un État affichent une hostilité ouverte envers un autre pays, on peut difficilement parler d'amitié.
Constatant que la Russie postsoviétique s'était définitivement relevée et n'avait pas l'intention de fléchir devant qui que ce soit, l'establishment américain a tiré ses conclusions. Surtout, les renseignements américains ont décidé de renforcer leurs positions sur le dossier russe. D'abord discrètement, en le camouflant sous diverses activités, puis plus ouvertement sans se préoccuper de la manière dont ce sera perçu. C'est pourquoi le recrutement actuel de collaborateurs russophones au sein de la CIA doit être considéré comme la fin logique de la chaîne de leurs actions et la poursuite de l'attisement des sentiments russophobes.
Inutile, donc, de se faire des illusions: les collaborateurs russophones de la CIA ne seront certainement pas chargés d'établir de bonnes relations bilatérales.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.