Environ 1.200 chauffeurs de taxi ont pris part aux protestations contre la compagnie Uber le 2 octobre à Prague. Un premier groupe a organisé une opération escargot sur la route menant à l'aéroport international de Prague-Václav-Havel. Un second groupe a paralysé le centre de la capitale tchèque, a raconté aux journalistes David Bednarz, porte-parole de l'Union des chauffeurs de taxi tchèques.
«Notre protestation n'est pas limitée dans le temps. Nous donnerons des informations complémentaires sur la date et les modalités de sa poursuite. Parallèlement, on négociera avec les autorités de ville», a déclaré M.Bednarz, ajoutant que les chauffeurs ont été soutenus par leurs collègues de Brno où l'activité d'Uber a déjà été interdite par le tribunal.
Lundi, des représentants de l'Union des chauffeurs ont rencontré Adriana Krnáčová, maire de Prague, mais les parties n'ont pas trouvé de terrain d'entente. A la fin de cette semaine, un groupe spécialement constitué au sein du gouvernement abordera cette question.
Že nás veřejnost nemá ráda? Není to jen Praha, nejsme oblíbení nikde. Rozhovor se šéfem Sdružení českých taxikářů: https://t.co/vQ2HZO7yMe
— iROZHLAS.cz (@iROZHLAScz) 20 сентября 2017 г.
Tomáš Nehrjold, porte-parole du ministère tchèque des Transports, a annoncé la préparation d'amendements à la législation qui mettraient sur un pied d'égalité les taxis classiques et les services utilisant des technologies modernes.
Uber Technologies Inc. est une entreprise internationale basée à San Francisco qui a créé application mobile pour chercher, appeler et payer un taxi ou des chauffeurs privés. Selon les médias, ses services sont accessibles dans plus de 600 villes.