Jordi Vera, coordinateur du mouvement français «Oui au Pays catalan», était certain que le 1er octobre, des millions de Catalans viendraient aux urnes et, une fois arrivé sur les lieux, il a fustigé les violences des forces de l'ordre espagnoles en rappelant que les policiers frappaient même les femmes, les enfants et les personnes âgées.
Ce week-end, il s'est rendu lui-même en Espagne pour suivre le référendum.
«Ici, du côté français, nous sommes favorables au fait que les Catalans du sud [d'Espagne, ndlr] puissent se prononcer sur leur indépendance. C'est un droit démocratique», a-t-il indiqué précédemment, cité par la chaîne française LCI.
Dimanche 1er octobre, les autorités catalanes organisent un référendum sur l'autodétermination de leur région. La Cour constitutionnelle d'Espagne a suspendu tous les documents adoptés par la Généralité et le Parlement de Catalogne relatifs au vote, déclarant illégales toutes les actions des autorités catalanes visant à préparer le référendum. La police espagnole a affirmé qu'elle avait pris sous son contrôle la plus grande partie des 2.315 écoles catalanes qui devaient devenir des bureaux de vote.
Plus de 700 personnes ont été blessées ce dimanche dans des heurts, ont noté les autorités catalanes. Le ministère espagnol de l'Intérieur annonce pour sa part que 33 policiers ont été blessés.