«Un an avant que la Russie ne lance sa campagne militaire à la demande du gouvernement syrien, les États-Unis, à la tête de la coalition contre Daech, ont mené une guerre fictive contre les terroristes. Pendant tout ce temps, nous avons vu comment Daech a renforcé ses positions. Les terroristes gagnaient du terrain en occupant l'infrastructure vitale du pays, comme les systèmes de traitement d'eau, les centrales électriques, les plateformes pétrolières. Dès que la Russie s'est engagée dans ce conflit en septembre 2015, la situation a subitement changé. Si l'on regarde les résultats des opérations des armées syriennes et russes, la différence est frappante. Les États-Unis ont laissé Daech s'enraciner tandis que la Russie l'a fait reculer», a-t-elle expliqué.
Saluant les succès de l'armée syrienne, appuyée par l'aviation russe, Mme. Beeley évoque également le changement colossal survenu au sein du paradigme géopolitique.
«Les gens ont compris que la coalition contre Daech, dirigée par les États-Unis, ne pouvait pas être considérée comme un médiateur fiable dans le règlement des affaires internationales, tandis que la position de Moscou concernant la crise syrienne est restée intacte et que le Kremlin respecte les normes internationales», a-t-elle précisé.
Par ailleurs, sans oublier les gros succès des opérations antiterroristes obtenus par les troupes gouvernementales syriennes à l'aide de l'aviation russe, notamment à Alep et à Deir ez-Zor, la journaliste a particulièrement mis l'accent sur la politique diplomatique de Moscou et sur le rôle des médias russes dans la couverture des événements ayant lieu sur le territoire syrien.
«La libération d'Alep a été un tournant dans la lutte contre Daech et les autres organisations terroristes. Elle a également démasqué la propagande occidentale, une fausse présentation des faits par les médias occidentaux qui mentent à la société sur les activités du gouvernement syrien et de ses alliés», a-t-elle relaté, commentant les victoires les plus significatives contre Daech.
Pour sa part, les médias russes ont également joué un rôle important lors de cette guerre.
«Sans les médias russes, la situation en Syrie aurait suivi le scénario de la guerre en Yougoslavie pour finalement devenir un autre Kosovo. Les processus diplomatiques, réalisés par le ministère russe des Affaires étrangères, ainsi que l'honnêteté et l'objectivité des médias russes ont changé l'opinion de la société occidentale relativement à la crise syrienne et lui ont permis de regarder ce problème sous un autre angle, où l'on voit que la guerre en Syrie, c'est l'invasion illégale de ce pays», a-t-elle conclu.