La principale similitude entre les hooligans et les djihadistes est le besoin d'appartenance à une communauté, estiment des chercheurs de l'Université d'Oxford. Selon l'étude publiée par la revue The International Review for the Sociology of Sport, les hooligans se réunissent pour attaquer les fans de clubs opposés tout comme les terroristes qui agissent collectivement.
Les chercheurs expliquent que dans les deux groupes, les actions violentes sont fondées sur des émotions positives, telles que l'engagement envers une cause commune et le désir de faire partie d'un groupe. Par exemple, les hooligans se perçoivent comme une famille, ils ont donc envie de se protéger les uns les autres.
Pour les scientifiques, les résultats de leur recherche pourraient être utilisés pour combattre l'extrémisme. Ils sont convaincus que s'ils parviennent à trouver des mécanismes pour faire disparaître l'agressivité dans l'un des groupes, ils pourront le faire dans l'autre.