Après avoir déjà suspendu ses liaisons aériennes avec le Kurdistan irakien, Téhéran applique une autre interdiction, visant cette fois-ci les acheminements de produits pétroliers, apprend-on par l'agence Tasnim.
«L'organisation de la gestion du transport et de trafic routier a provisoirement interdit la charge et l'acheminement d'essence en provenance d'Iran, à destination et à expédition du Kurdistan irakien, compte tenu des derniers évènements dans cette région», a donc communiqué l'agence.
En présence des députés arabes et en l'absence de leurs camarades kurdes, le Parlement à Bagdad a appelé le même jour au déploiement de l'armée dans les zones que se disputent le pouvoir central et la région autonome du Kurdistan.
La Turquie et l'Irak ainsi que la Syrie, trois pays ayant des minorités kurdes, ont vivement dénoncé le référendum car ils craignent que cela ne fasse tache d'huile et que la carte de la région issue de la Première Guerre mondiale ne soit redessinée.