Les États-Unis sont passés à la préparation verbale de la guerre contre la Corée du Nord, a constaté le sénateur russe Alexeï Pouchkov sur son compte Twitter.
«Pyongyang n'a pas changé sa rhétorique, il s'agit de menaces proférées par un pays qui craint une agression étrangère. Alors que les États-Unis sont passés à la préparation verbale de la guerre. C'est un changement qualitatif», a écrit le sénateur.
Пхеньян риторику не изменил: это угрозы страны, боящийся внешней агрессии. А США перешли к вербальной подготовке войны. Качественный сдвиг.
— Алексей Пушков (@Alexey_Pushkov) 27 сентября 2017 г.
Auparavant, le Président Donald Trump a déclaré que les États-Unis étaient «complètement prêts» pour la résolution militaire du conflit avec la Corée du Nord, même s'ils ne souhaitaient pas un tel dénouement. La menace du Président américain de détruire la Corée du Nord a été perçue par Pyongyang comme une déclaration de guerre.
La semaine dernière, Donald Trump avait menacé de «détruire totalement» la Corée du Nord si cette dernière attaquait les États-Unis ou leurs alliés, et la joute verbale n'a pas cessé depuis entre lui et Kim Jong-Un. Vendredi, le Président américain a qualifié son homologue de «fou», affirmant qu'il allait être mis à l'épreuve «comme jamais».
À la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères a qualifié samedi d'insultes les propos tenus par le Président Donald Trump au sujet du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, avant de proférer de nouvelles menaces à l'endroit des États-Unis. Qualifiant le dirigeant américain de «gangster», de «personne dérangée» et de «roi menteur», le ministre nord-coréen a ajouté que Donald Trump «représentait l'une des plus grandes menaces pour la paix».