«Nous avons convenu de participer conjointement à la création de la nouvelle station lunaire internationale Deep Space Gateway. Dans un premier temps, nous allons construire la partie orbitale dans la perspective d'une utilisation des technologies éprouvées sur la surface lunaire puis sur la surface martienne. La mise en orbite des premiers modules est prévue pour les années 2024-2026», a-t-il indiqué.
Selon le chef de Roskosmos, les parties ont déjà discuté de leur contribution possible à la création de la nouvelle station. Ainsi, la Russie pourrait créer d'un à trois modules et des mécanismes d'amarrage unifiés pour tous les vaisseaux qui se fixeront au Deep Space Gateway.
«Compte tenu du nombre d'accostages réalisés et de notre expérience, la Russie n'a pas son pareil dans ce domaine, c'est pourquoi le standard [du mécanisme d'amarrage, ndlr] sera proche des normes russes», a-t-il souligné.
La contribution technologique et financière de tous les participants sera discutée lors des prochaines négociations. Pour le moment, les parties ont signé une déclaration conjointe sur l'élaboration du projet de station. Toutefois, l'accord lui-même exige une attention sérieuse de la part de l'État. À cet égard, le Programme spatial fédéral pour 2016-2025 sera révisé.
«Nous espérons présenter un programme intéressant et important, nous prouverons sa nécessité et assurerons le financement. Nous espérons trouver des sources externes de financement pour ce programme. Cependant, la principale tâche est d'assurer le financement de la part de l'État [russe, ndlr]», a précisé le chef de Roskosmos.
La création de Deep Space Gateway ouvrira de nouvelles opportunités d'utilisation des capacités industrielles russes, et les réalisations de la société de construction spatiale russe RKK Energuia peuvent jouer un rôle important, a conclu M.Komarov.