Notre chroniqueuse Rachel Marsden revient avec Alain Rodier, ancien officier supérieur au sein des services de renseignement français, sur l'histoire de l'Onu et sur sa pertinence dans le monde multipolaire.
Malgré tous les défauts que l'on impute à juste titre aux Nations unies, Alain Rodier estime que «l'Onu sert tout de même à quelque chose, parce que si l'Onu n'existait pas, ça serait peut-être pire. C'est un lieu de rencontre entre les autorités officielles certes, mais c'est là où on peut parler, où on peut engager les pourparlers. Il est évident que les diplomates que nous voyons habituellement sont la voix de leurs maîtres, c'est tout à fait normal; ils ne peuvent pas prendre d'initiatives, mais ils peuvent justement informer leurs autorités gouvernementales…»
Le dirigeant du CF2R fait référence aux Casques bleus au Liban afin de rappeler leur rôle décisif pour le maintien de la paix: «les forces d'interposition de l'Onu sont vraiment extrêmement indispensables, même si en période de crise, malheureusement, elles n'ont pas une efficacité extraordinaire puisqu'elles doivent se replier, elles ne combattent généralement pas.»
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