Pour Donald Trump, Kim Jong-un est fou. Pour Pyongyang, Donald Trump est mégalomane. L'escalade verbale ne cesse de s'intensifier entre la Corée du Nord et le Président américain, et sur une tonalité passablement agressive, après le vol de bombardiers américains près des frontières nord-coréennes et le discours de Ri Yong-ho devant l'Onu.
Donald Trump a commenté ainsi, sur Twitter, l'intervention du chef de la diplomatie nord-coréenne à la 72e session de l'Assemblée générale de l'Onu.
«Je viens d'entendre le ministre des Affaires étrangères de la Corée du Nord s'exprimer aux Nations unies. S'il se fait l'écho des pensées du "petit homme fusée", ils ne seront plus là pour très longtemps», a-t-il écrit.
Just heard Foreign Minister of North Korea speak at U.N. If he echoes thoughts of Little Rocket Man, they won't be around much longer!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 24 septembre 2017
À la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères a qualifié samedi d'insultes les propos tenus par le Président américain Donald Trump au sujet du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, avant de proférer de nouvelles menaces à l'endroit des États-Unis. Qualifié de «gangster», de «personne dérangée», et de «roi menteur», le dirigeant américain «représente l'une des plus grandes menaces pour la paix», a ajouté le ministre.
Pyongyang a récemment déclaré avoir achevé les préparatifs d'une frappe contre l'île de Guam, située dans l'océan Pacifique, qui abrite la base aérienne américaine d'Andersen et la base navale Apra Harbor.