Les propos du religieux ont suscité un tollé sur les réseaux sociaux même dans ce royaume ultraconservateur qui applique une version rigoriste de l'islam. Les autorités ont établi que ses déclarations «portaient atteinte aux valeurs d'égalité, de justice et de respect des femmes inhérentes à l'islam», selon un porte-parole du gouverneur de la province d'Asir (sud) où réside Saad al-Hijri.
Les femmes n'ont pas le droit de conduire en Arabie saoudite et sont maintenues à l'écart des hommes qui ne sont pas membres de leur famille dans les lieux publics. Or, en 2015, elles ont pour la première fois été autorisées à voter aux élections locales.
Depuis juin dernier, les femmes saoudiennes peuvent étudier, voyager et avoir accès à certains soins de santé sans l'autorisation de leur tuteur (homme). Néanmoins, l'interdiction de conduire reste en vigueur.