La partie russe a laissé comprendre aux États-Unis qu'elle ne resterait pas immobile alors que ces derniers essayent de mettre des bâtons dans les roues de sa lutte contre le terrorisme, selon le ministre russe des Affaires étrangères.
«Nous avons des contacts réguliers avec les Américains, avec le département d'État et le Pentagone, et nous avons expliqué, comme l'a annoncé publiquement le ministère russe de la Défense, ce qui se passait. Nous avons clairement indiqué que si des tentatives sont entreprises pour compliquer la fin de l'opération antiterroriste depuis des territoires proches des "amis" américains […] cela ne restera pas sans réponse», a souligné Sergueï Lavrov lors d'une rencontre avec son homologue syrien Walid al-Mouallem en marge de la 72e session de l'Assemblée générale de l'Onu.
Entre-temps, le diplomate russe s'est dit ravi d'avoir pu rencontrer M.al-Mouallem et d'avoir «discuté le règlement syrien, la lutte antiterroriste et la reprise du dialogue national».
Auparavant, des combattants du Front al-Nosra avaient lancé une vaste offensive contre les forces syriennes au nord et au nord-est de la ville de Hama dans la zone de désescalade d'Idlib. L'état-major interarmées russe a accusé les services spéciaux américains d'avoir initié l'offensive des djihadistes dans l'objectif d'endiguer l'avancée des troupes gouvernementales dans l'est de la Syrie.
Le Pentagone a pour sa part démenti tout lien avec les combattants du Front al-Nosra opérant dans ce pays.