Cela se produirait si les forces indiennes lançaient une attaque surprise selon la doctrine du démarrage à froid (Cold Start). Étant donné que des combattants islamistes commettent souvent des attaques contre les Indiens depuis le territoire pakistanais, le scénario de conflit nucléaire est donc de plus en plus plausible. Selon le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Les conclusions tirées par le commandement indien ont abouti à la mise au point de la doctrine du démarrage à froid. Conformément à cette stratégie, les forces indiennes doivent pouvoir entrer rapidement sur le territoire de l'ennemi. Pour empêcher une guerre nucléaire, les frappes doivent être «limitées et très précises». L'opération doit démarrer 72-96 heures maximum après l'ordre donné.
Alors que New Delhi évoque la nécessité d'éviter une apocalypse nucléaire, Islamabad, compte tenu de la supériorité de l'adversaire, a misé précisément sur l'arme nucléaire.
La portée de ces armes sera d'environ 10-15 km, pas plus, indique l'expert, et pourront donc être utilisées sur la ligne de contact. La munition est relativement lourde mais de faible puissance: 1 kt, voire moins. Ainsi elle n'affecte pas ses propres troupes. Le rayon d'action est d'un kilomètre dans la zone de l'offensive des forces ennemies. Elle est utilisée contre les groupes de blindés et l'artillerie ennemie.
«C'est une arme nucléaire de combat rapproché. Son danger est qu'elle réduit significativement le seuil d'usage de l'arme nucléaire. Il peut sembler tentant de l'utiliser. Ce qui serait suivi d'une escalade», conclut Viktor Essine.
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