Le nouveau brise-glace nucléaire à deux réacteurs d’une puissance de 60 MW, qui fait partie du projet 22220, est destiné à conduire des navires sur la Route maritime du Nord (Passage du Nord-Est).
Long de 173,3 mètres et large de 34 mètres, il a un déplacement de 33.500 tonnes et peut briser la glace de trois mètres d’épaisseur à une vitesse de deux nœuds.
Pendant la cérémonie de mise à l’eau, le directeur général du groupe Rosatom, Alexeï Likhatchev, a souhaité au navire de battre des records sur l’exemple de son prédécesseur du même nom, le brise-glace soviétique Sibir mis en exploitation en 1977. Ce dernier a notamment établi un record en atteignant le pôle Nord en mai.
Les travaux de construction du Sibir seront achevés d’ici novembre 2020.
À l’été 2016, la Russie a déjà mis à l’eau l’Arktika, l’un des trois brise-glace du projet 22220 destinés à renouveler la flotte russe de brise-glace nucléaires. Le troisième brise-glace, l’Oural, est toujours en cale sèche. Ces deux navires seront mis en exploitation respectivement à la mi-2019 et en novembre 2021.