S'exprimant ce vendredi devant l'Assemblée générale des Nations unies à New York, Charles Michel, le Premier ministre belge, a évoqué l'importance de faire face aux nombreux défis internationaux actuels. Il a notamment déclaré que la Belgique prônait la recherche d'un dialogue avec la Corée du Nord en vue de résoudre la crise autour de son programme nucléaire et qu'elle exhortait la Russie et la Chine à y prendre part.
À la différence de la situation avec l'Iran, il n'y a pas eu de dialogue ininterrompu ni de négociations avec la Corée du Nord, a-t-il rappelé. Il a condamné Pyongyang et son «régime autocratique et provocateur», mais a indiqué qu'il ne suffisait pas de le dénoncer.
Il a appelé à une mobilisation internationale «pour tisser les fils du dialogue, en impliquant le sens des responsabilités d'acteurs tels que la Chine ou la Russie».
Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté le 12 septembre une résolution durcissant les sanctions contre Pyongyang suite au sixième test nucléaire nord-coréen. Proposé par les États-Unis, le texte a été appuyé par tous les membres du Conseil de sécurité dont la Russie et la Chine.