À son arrivée à New York pour des réunions à l'Onu, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong-ho a commenté pour les journalistes les propos belliqueux du Président américain qui a affirmé que les États-Unis étaient prêts à «anéantir» la Corée du Nord en cas de menace provenant de Pyongyang.
«Il y a un proverbe qui dit que la marche continue même quand le chien aboie. S'ils croient nous choquer avec le son de l'aboiement d'un chien, c'est clairement qu'ils rêvent comme un chien», a-t-il répliqué par une maxime, citée par l'AFP.
La Corée du Nord a confirmé avoir effectué vendredi dernier un tir d'essai d'un missile balistique Hwasong-12. L'engin, qui a survolé le Japon, a atteint une altitude de 800 kilomètres, a parcouru 3.700 kilomètres et est tombé à 2.000 kilomètres de l'île japonaise de Hokkaido. Le tir s'est déroulé sous le contrôle de Kim Jong-un en personne, d'après l'agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA). Pyongyang a ainsi «testé les performances d'un missile balistique stratégique à longue et moyenne portée», a noté le dirigeant nord-coréen.
Ce tir est intervenu trois jours après que le Conseil de sécurité des Nations unies a imposé de nouvelles sanctions contre Pyongyang pour son sixième essai nucléaire.