«La Russie juge indispensable d'entretenir un dialogue permanent avec le Japon concernant les problèmes de sécurité en Asie du Nord-Est, suscités plus particulièrement par la situation critique actuelle sur la péninsule coréenne. Vu sous cette lumière, un large consensus en faveur d'un échange d'opinions à ce sujet apparaît d'autant plus nécessaire», a indiqué le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
«En coordination avec la communauté internationale, le Japon s'engage à mettre un maximum de pression sur la Corée du Nord et l'appelle avec insistance à renoncer à l'avenir à toute provocation et à respecter les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu», a-t-il souligné.
Rappelons qu'au début du mois d'août, le Président américain avait promis «le feu et la colère» à la Corée du Nord si elle menaçait de nouveau son pays. Au cours des derniers mois, Pyongyang a multiplié les tirs de missiles et a même procédé au test d'une bombe H, suscitant une vive réaction et la préoccupation de la communauté internationale.
Séoul a réagi pour sa part avec des exercices de tirs de missiles Hyunmu en mer du Japon, selon le ministère de la Défense sud-coréenne. Un engin a parcouru 250 km, soit une distance suffisante pour atteindre en théorie le site de lancement nord-coréen de Sunan, près de l'aéroport de Pyongyang. Mais un autre tir a échoué peu après le lancement.
Le Président sud-coréen Moon Jae-In a déclaré au conseil de sécurité nationale que le dialogue avec le Nord était «impossible dans une telle situation», ajoutant que Séoul avait la capacité d'anéantir son voisin.