«Nombreux sont ceux qui brûlent d'envie de retirer à la Russie le championnat du monde de football et d'exercer une influence sur l'élection présidentielle en Russie. Ces forces veulent faire en sorte que l'Ukraine, la Moldavie, peut-être la Géorgie et la Russie aient de sérieux problèmes. Saakachvili est le candidat parfait pour mettre en œuvre un tel plan», a-t-elle déclaré.
Elle a précisé ne pas savoir exactement ce que Saakachvili pouvait faire. «Mais si la situation s'aggrave en Ukraine et des processus déstabilisants s'y déclenchent, cela affectera la Russie qui devra prendre des mesures de représailles, des mesures diplomatiques, [prendre] des mesures politiques. Ce qui se passe en Ukraine affecte la Russie en tout cas», a expliqué la femme politique.
Konstantin Kossatchev, président de la commission internationale du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe), a déclaré à Sputnik qu'il n'était pas étonné par les propos de Mme Bourdjanadze — la présidentielle et la coupe du monde de football feront inévitablement l'objet d'une «activité externe». Selon lui, le format peut aller des tentatives pour priver la Russie du droit d'organiser cette manifestation sportive jusqu'à celle pour profiter de sa tenue pour influer sur la situation en Ukraine.
Le sénateur russe Frants Klintsevitch se dit à 100% d'accord avec Nino Bourdjanadze: «Mikhaïl Saakashvili dans son incarnation actuelle du "rebelle ukrainien" est un produit des services spéciaux américains», a-t-il déclaré.
«Je suis enclin à la croire parce qu'elle connaît la personne dont elle parle. Tout sa vie est une série continue de réincarnations, de changement de masques nourrie par un seul désir — être toujours au premier plan de l'histoire, c'est-à-dire faire parler de lui», a expliqué M.Klintsevitch.
Toutefois, souligne-t-il «toutes les tentatives pour déstabiliser la situation en Russie n'ont pas d'avenir. La politique intérieure du pays n'est définie que pas ses citoyens et par les organes du pouvoir qu'ils ont formé», a-t-il conclu.