Des scientifiques de l'Université d'Helsinki en Finlande affirment que les chatons séparés trop tôt de leur mère couraient plus de risques de développer un «sale caractère» et de manifester une agressivité impulsive, des angoisses à répétition et ainsi qu'une timidité persistante, relate la revue Nature.
Or, les chats du premier groupe ont plus souvent fait preuve d'agressivité impulsive et manifesté le comportement stéréotypé qu'on leur reproche dans la plupart des cas.
«Nous avons réussi à déterminer qu'une agressivité accrue est étroitement liée à un niveau élevé du comportement stéréotypé. Cela relève sans doute des changements que subissent les neuromédiateurs des ganglions centraux (substances biologiquement actives dans les cellules du cerveau, ndlr)», concluent les scientifiques.