La réticence d'Angela Merkel à assouplir les sanctions antirusses est un élément de sa campagne préélectorale, a déclaré à Sputnik le premier vice-président du comité des affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe), Dmitri Novikov.
«Bien entendu, il y a un élément de publicité préélectorale», a-t-il souligné.
Il a en outre ajouté que l'implication de Berlin dans les affaires étrangères des États-Unis jouait également un rôle crucial.
«Le fait que l'Allemagne est attelé au "chariot" de la politique extérieure des États-Unis est là. Alors, même si elle a une certaine volonté d'agir indépendamment, l'Allemagne ne peut la mettre en œuvre.»
Début septembre, le Président russe a annoncé qu'il soutenait l'idée d'envoyer des forces de maintien de la paix dans le Donbass, ajoutant que les personnels de l'Onu devraient avoir pour mission d'assurer la sécurité des observateurs de l'OSCE et n'être déployés que sur la ligne de démarcation. Il a également noté que cette décision devrait être prise par le Conseil de sécurité des Nations unies.