Pour Boris Johnson, le Brexit permettra à la GB de devenir le plus grand pays du monde

© REUTERS / Toby MelvilleBoris Johnson
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Le divorce de Londres d'avec Bruxelles sera «réussi» et permettra à la Grande-Bretagne d'élever son niveau de vie et d'utiliser au mieux les nouvelles technologies, a affirmé le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson.

Le retrait de la Grande-Bretagne de l'UE pourrait l'aider à devenir le plus grand pays du monde, où le niveau de vie sera élevé, où les technologies innovantes se développeront à des cadences accélérées, où les impôts seront diminués et où nombre de problèmes actuels seront réglés, a affirmé Boris Johnson, ministre britannique des Affaires étrangères et ancien maire de Londres.

«Ils [les pays membres de l'UE] croient que nous sombrerons dans le désespoir en ayant trouvé la sortie de l'UE et que nous resterons assis par terre à pleurer comme un enfant perdu dans le labyrinthe de Hampton Court. Ils doutent de notre détermination, mais je crois qu'ils ont tort. Je suis ici pour vous dire que notre pays réussira dans sa nouvelle entreprise nationale et réussira pleinement», a-t-il écrit dans un article consacré à l'avenir de la Grande-Bretagne en dehors de l'UE et publié par The Daily Telegraph.

Le secrétaire au Foreign Office a rappelé qu'il avait été difficile de prendre la décision sur le Brexit, mais qu'il ne fallait pas douter du résultat.

«Les 17,4 millions de personnes [qui ont voté en faveur du retrait du pays de l'UE, ndlr] n'étaient pas des imbéciles. Ils n'étaient pas bêtes. Ils n'étaient pas aussi mauvais que vous pourriez le penser. Ils avaient raison et même si vous pensez que non, j'espère que vous conviendrez que notre devoir, en tant que démocrates, est de remplir le mandat qu'ils nous ont confié», a-t-il dit en s'adressant aux Britanniques s'opposant au Brexit.

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Des dizaines de milliers de manifestants anti-Brexit dans les rues de Londres
Il a constaté que le pays restait toujours confronté à des problèmes qu'il devrait résoudre seul. Il a cité notamment le prix élevé des infrastructures à Londres et dans l'ensemble du pays, la crise du logement, un enseignement professionnel technique peu attirant et le manque de recherches fondamentales dans la science. «Résultat: notre productivité est plus basse qu'en France ou en Allemagne», a-t-il noté.

Boris Johnson a rappelé que l'argent que Londres récupérerait en ne finançant plus l'UE servirait à alimenter notamment le service de santé public et à utiliser au mieux les nouvelles technologies. 

«Une fois que nous aurons réglé nos comptes [avec l'UE, ndlr], nous reprendrons le contrôle sur quelque 350 millions de livres par semaine», a-t-il affirmé, en évoquant les sommes que Londres vire à Bruxelles pour sa présence au sein de l'UE.

Lors du référendum du 23 juin 2016, la majorité des Britanniques (52%) se sont prononcés en faveur de la sortie de leur pays de l'UE. La Chambre des communes a ensuite approuvé un projet de loi sur le Brexit.

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