Ainsi, selon le quotidien britannique The Times, se référant au ministère britannique de la Défense, les terroristes ont utilisé du triacetone triperoxide, composant faisant partie d'une bombe baptisée familièrement «la mère de Satan». L'engin explosif a également été rempli de clous.
«Il existe très peu d'éléments chimiques qui se trouvent à la portée des djihadistes pour créer un dispositif explosif suffisamment puissant. Pour cette raison, la charge d'explosif comportait sûrement du triacetone triperoxide. Cette substance est connue sous le nom "la mère de Satan". Il est très sensible et explose facilement», a expliqué l'ancien spécialiste des forces britanniques du déminage Christopher Hunter, cité par des médias locaux. L'attentat est survenu vendredi vers 08h20 heure locale (07h20 heure de Paris), dans la station Parsons Green, au sud-ouest de la capitale britannique. Qualifiée d'attentat par la police, l'attaque a été revendiquée par le groupe Daech. Le dernier bilan des services de santé fait état de 30 blessés, seulement trois d'entre eux sont encore traités dans les hôpitaux.
Quatre attentats perpétrés à Londres et à Manchester au cours de cette année ont déjà entraîné la mort de 35 personnes.