Le congressiste républicain Dana Rohrabacher a proposé, au cours d'une conversation téléphonique avec Donald Trump, de gracier le fondateur de WikiLeaks Julian Assange si ce dernier fournissait des preuves que Moscou n'a pas influencé les élections présidentielles aux États-Unis, ont annoncé les médias.
D'après M. Rohrabacher, Julian Assange, réfugié depuis cinq ans sur le territoire de l'ambassade d'Équateur à Londres afin d'éviter une extradition vers la Suède où des accusations de viol, qu'il nie, sont portées à son encontre, doit présenter des disques durs ou autres supports de données contenant des preuves sur les origines du piratage des serveurs du parti Démocrate lors des élections de 2016.
«Il n'aura rien, évidemment, s'il ce qu'il nous présente n'est pas une preuve», a déclaré le Républicain, cité par des médias locaux.
Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a affirmé pour sa part que les allégations visant Moscou étaient «dénuées de tout fondement». Pour sa part, le nouveau chef de la Maison-Blanche a à plusieurs reprises démenti tout lien avec Moscou et les intérêts russes, qualifiant les rapports à ce sujet de «mensonges absolus».