L'opposition syrienne considère comme positifs les résultats du sixième volet de négociations à Astana, a fait savoir aux journalistes Ayman al-Asimi, membre de la délégation.
«Ce round a permis d'arriver à un accord au sujet de la zone de désescalade d'Idlib, peuplée par plus de trois millions de Syriens… C'était l'objectif majeur de ce volet de négociations. Cette démarche positive contribuera à l'avenir à une solution politique, ce que nous recherchons à Genève », a-t-il indiqué.
«Les autorités syriennes tentent de temporiser sur la question de la libération des détenus. Toutefois, les délégations russe et kazakhe ont promis de nous aider », a-t-il ajouté.
Il a fait remarquer qu'il était important que toutes les milices étrangères quittent le territoire de la Syrie.
Trois zones de désescalade fonctionnent en Syrie à présent: dans le sud, dans la province de Deraa (à la frontière syro-jordanienne), dans la banlieue de Damas (Ghouta orientale) et au nord de la province de Homs. Des policiers militaires russes sont présents dans chacune d'elles.
Cinq rounds de négociations sur le règlement de la situation en Syrie se sont tenus à Astana: les 23-24 janvier, 15-16 février, 14-15 mars, 3-4 mai et 4-5 juillet. À l'issue du dernier volet, la Russie, l'Iran et la Turquie avaient adopté un communiqué commun dans lequel ils affirmaient leur détermination commune à renforcer le régime de cessation des hostilités et à contribuer à l'établissement de la confiance entre les parties en conflit.