Pour remédier à cette situation, la Libye a besoin d'échanger les données de renseignement avec les pays voisins et de coordonner avec eux les actions en matière de contrôle frontalier, explique le général dans un entretien accordé à Sputnik.
Selon lui, l'armée libyenne n'est actuellement pas en mesure de s'occuper de la mise en place de postes d'observation aux frontières nationales. «De ce fait, la frontière terrestre avec l'Égypte se trouve aujourd'hui dans la zone de responsabilité de l'armée égyptienne», indique M.Mismari.
Interrogé au sujet de la coopération entre la Libye et la Russie, M.Mismari a souligné que son pays faisait confiance à Moscou «sur le plan militaire comme sur le plan politique».
«Nous espérons que la Russie évoquera au Conseil de sécurité de l'Onu la levée de l'embargo sur la livraison d'armes à l'armée libyenne (…). La Russie est bien consciente de ce que représente l'armée libyenne, elle connaît son commandant en chef Khalifa Haftar, c'est pourquoi il existe une confiance mutuelle entre nos deux pays», a conclu le porte-parole.