Le procureur général du Brésil, Rodrigo Janot, a présenté jeudi une nouvelle demande de mise en accusation contre le Président Michel Temer, qui est déjà au centre d'un scandale de corruption. Cette fois-ci, il l'accuse d'«obstruction à la justice et participation à une organisation criminelle».
Le réseau de corruption aurait permis aux accusés d'empocher 587 millions de réais de pots-de-vin (environ 158 millions d'euros au taux de change actuel), ajoute le parquet, rappelle l'AFP.
Fin juin, M. Temer, 76 ans, avait déjà été accusé formellement de «corruption passive», mais était parvenu à sauver son mandat, empêchant l'ouverture d'un procès à son encontre en obtenant une large majorité à la chambre des députés.
La présidence a réagi jeudi dans un communiqué, qualifiant les nouvelles accusations d'«absurdes» et jugeant que le procureur général maintenait «sa conduite irresponsable pour couvrir ses propres erreurs», selon l'AFP.