Chaque État-membre de l'Otan prend ses propres décisions au sujet de l'achat d'armes, a déclaré à RIA novosti le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.
«Chaque allié [de l'Otan, ndlr] décide lui-même quel type d'équipement il achète. C'est la décision de la Turquie, la décision nationale de la Turquie», a-t-il commenté.
Il a également ajouté que la Turquie n'avait pas demandé à l'Otan d'intégrer les complexes antiaériens russes S-400 dans le système de défense de l'Alliance.
«Ce thème n'est pas à l'ordre du jour», a-t-il résumé.
M.Stoltenberg a en outre expliqué que «les pays pouvaient avoir des systèmes indépendants qui n'étaient pas intégrés».
Les parties russe et turque se sont mises d'accord au sujet de la livraison de systèmes antiaériens russes S-400, la Turquie ayant en outre déjà versé un premier acompte.
Le Pentagone a cependant exprimé sa préoccupation liée à la commande, ajoutant que le meilleur moyen de protéger la Turquie contre les dangers la menaçant dans la région restaient les systèmes de défense antimissile compatibles avec l'Otan.