«Nous utilisons constamment la méthode de détection par transit pour étudier les planètes en dehors du système solaire, c'est pourquoi, nous nous sommes toujours demandé si quelqu'un pouvait faire la même chose avec nous», explique à Sputnik le doctorant de l'Université Queen's de Belfast Robert Wells.
A son avis, la question de la vie extraterrestre serait assez complexe.
«Nous ne savons pas exactement. Je pense que la vie doit exister quelque part. L'Univers est trop grand pour que la vie n'y existe pas (…). Les récentes expéditions spatiales ont découvert des milliers de planètes et nous estimons que certaines pourraient être habitables», relate-t-il.
Néanmoins, même si la vie existe quelque part dans l'espace, les extraterrestres pourraient avoir leurs propres raisons pour ne pas entrer dans le contact avec les humains.
«Nous devons prendre en considération beaucoup de facteurs. A quel point la vie raisonnable est-elle répandue dans l'espace? Il faut également évaluer la probabilité qu'ils [les extraterrestres, ndlr] puissent nous trouver. Nous ne sommes pas en mesure de la détecter, et eux? L'aurions-nous compris s'ils nous avaient contactés?», s'interroge-t-il.
En revanche, le spécialiste a avoué qu'établir un contact quelconque serait un problème important bien que l'utilisation de la méthode de détection par transit puisse permettre de démarrer cet échange de signaux.
«J'aime bien l'idée de la méthode par transit. Imaginons que notre planète passe devant un astre que nous connaissons. À ce moment-là, nous pourrions lancer un signal et peut-être qu'ils l'observeraient et le recevraient», a-t-il conclu.