Un groupe de scientifiques d'Allemagne, du Brésil, du Danemark et des États-Unis a établi que, dans des conditions de gravité plus faible, les bactéries élevées sur la Station spatiale internationale pouvaient «se protéger» des antibiotiques en se constituant une sorte de voile, lit-on dans la revue Frontiers in Microbiology. En outre, selon les chercheurs, certaines cellules diminuent en taille.
Des colibacilles étaient produits parallèlement sur l'ISS et sur Terre. Ils ont été exposés aux mêmes antibiotiques en même temps.
La quantité d'antibiotiques nécessaire pour les «tuer» sur Terre était impuissante face aux bactéries de la station spatiale.
D'après les spécialistes, l'étude de ces organismes vivants se trouvant dans des conditions de gravité faible leur permettra de déterminer les caractéristiques de leur biochimie, ce qui sera très utile dans l'espace ainsi que sur notre planète.