La plus grande librairie en ligne américaine, Amazon, a apparemment supprimé plus de 900 critiques négatives du livre d'Hillary Clinton «What Happened» au cours des 24 heures écoulées depuis sa mise en vente, relate The Washington Times.
Selon les données du journal, la direction de l'entreprise a commencé à éliminer systématiquement de nombreux commentaires sur le livre qui l'honoraient d'une étoile sur cinq.
«Ce ne sont pas nous qui décidons de ce que les clients considèrent comme utile ou non, mais nous disposons de mécanismes qui garantissent que l'opinion de la majorité ne se noie pas parmi les opinions individuelles. Nous supprimons les avis de clients qui violent les principes de notre communauté», a déclaré un représentant de la société au journal Fortune.
«Gâchis absolu. Elle blâme tout le monde, sauf elle-même», a écrit l'utilisateur stephen m barnes.
«J'aurais donné une étoile mais je ne voulais pas que mon commentaire soit supprimé», a ironisé l'utilisateur daniel brainard.
Le livre de Mme Clinton a paru mardi et mercredi, plus de 1.600 avis d'acheteurs sont apparus sur le site, dont plusieurs ne discutaient pas du livre, mais ont lançaient de nombreuses critiques à l'encontre de l'auteure, précise The Teleraph. Le journal a ajouté qu'Amazon avait effacé les avis sous le prétexte que les acheteurs n'avaient pas réellement lu le livre.
«Le site Web Quartz a analysé les données des critiques et a constaté que, compte tenu des 1.600 critiques du livre publiées depuis le mercredi matin, seules 338 provenaient d'utilisateurs ayant réalisé des achats vérifiés du livre — c'est-à-dire ceux qui ont réellement acheté l'article sur Amazon.com», explique le journal britannique.
Hillary Clinton vient de présenter son nouveau livre, «What Happened», consacré à son échec à l'élection présidentielle de 2016, dans lequel elle ne cache pas son dégoût pour l'homme qui l'a battue, Donald Trump. L'auteure y accuse pêle-mêle son adversaire Trump, son concurrent lors des primaires du parti démocrate Bernie Sanders, mais aussi le Président russe Vladimir Poutine.