Pour Jamie Dimon, PDG de JPMorgan, le bitcoin, cette crypto-monnaie évolutive, n'est qu'une «escroquerie», indique le Financial Times.
«Si vous étiez au Venezuela ou en Équateur ou en Corée du Nord […] ou si vous êtes un trafiquant de drogue, un assassin ou quelque chose de ce genre, vous préféreriez sans doute le bitcoin aux dollars américains», a-t-il poursuivi. «Oui, il doit sans doute y avoir un marché pour ça, mais c'est un marché limité», a-t-il conclu.
«C'est une escroquerie», a-t-il noté, en ajoutant qu'il était «choqué» par le fait que personne ne s'en aperçoive.
Le patron de JPMorgan a mis en garde ses traders en cas d'ordres d'achat ou de vente sur le bitcoin.
«Je les licencierais à la seconde. Pour deux raisons: c'est contre les règles et ils sont stupides, et les deux sont dangereux», a-t-il souligné lors d'une conférence sur la finance à New York.
Les bitcoins ont été divisés en deux chaînes. Ainsi, depuis le 1er août, deux monnaies coexistent: le bitcoin «classique» (BTC) et le nouveau Bitcoin Cash (BCC ou BCH). Dernièrement, le bitcoin n'a cessé de pulvériser les records en franchissant le 2 septembre la barre des 5.000 dollars pour s'établir à un maximum historique à 5.013,91 dollars.