«Je voulais faire tant de choses, y compris me perfectionner dans le patinage individuel. Mais ce qui s'est passé, s’est passé. En fait, après les Jeux de Sotchi, je voulais m’essayer dans la danse sur glace», répond-elle à la question visant à savoir si elle considérait qu’elle s’était réalisée dans le sport.
Ce qui l’a empêché de poursuivre ce chemin? «À 99% des problèmes de santé. Le reste, bien évidemment, vient avec. Après que mon diagnostic a été rendu public, on a commencé à m’écrire pour me demander pourquoi je l’avais fait. Mais même si je ne l’avais pas dit par moi-même des informations auraient été diffusées. L’anorexie est la maladie du XXIe siècle et elle est fréquente. Je considère qu’il n’y a rien de grave si je le dis ouvertement. Mon seul regret est de ne pas l’avoir fait plus tôt, car ce n’est pas la première, la deuxième ou la troisième année que ceci se produit», a en outre précisé Yulia.
«L’entrée à l’Université [d’État de Moscou, ndlr] est encore dans mes projets. […] Je pense passer les examens dans un an. À l’avenir, je voudrais faire de la gestion sportive, ça m’intéresse et se sera lié à mon passé», explique-t-elle.
Pour le moment, rechausser les patins dans le cadre de spectacles n’est pas prévu, mais elle n’exclue pas cette éventualité. «Ce que je sais, c’est que je ne deviendrai pas entraîneur. Lier votre profession au sport, c’est autre chose. On ne peut rien sans diplôme. L’intérêt devient un hobby», dit-elle avant de conclure qu’un hobby reste un hobby, quant à la profession, elle demande un diplôme.