L'administration du président américain tente de pousser Téhéran à une sortie unilatérale de l'accord pour ne pas y renoncer elle-même et ne pas devoir expliquer sa décision aux partenaires européens. C'est ce qu'ont déclaré des sources diplomatiques russes haut placées et cette information a été confirmée par un interlocuteur de Washington. Avec l'arrivée du républicain dans le Bureau ovale la menace de rompre l'accord historique avec l'Iran est devenue l'un des principaux points de la rhétorique politique du dirigeant américain en plus de la dure rhétorique à l'égard de la Corée du Nord.
Le 31 août, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé dans son rapport que l'Iran respecte les restrictions établies par l'accord sur le programme nucléaire avec les Six. Au 21 août, les réserves d'uranium faiblement enrichi ne dépassaient pas 88,4 kg, ce qui est inférieur à la limite établie à hauteur de 202,8 kg. Le niveau d'enrichissement ne dépasse pas non plus les 3,67% autorisés, et les réserves d'eau lourde — 111 t d'eau lourde au lieu de 130 t.
«Aux yeux des Américains l'Iran représente un sérieux concurrent pour les fournitures de gaz. L'Iran est l'un des pays disposant des plus grandes réserves de gaz naturel. Etant donné que les USA tentent d'imposer à tout le monde leur gaz liquéfié coûteux, l'apparition d'un nouvel acteur n'est pas bénéfique. C'est pourquoi ils chercheront par tous les moyens à pousser l'Iran dans la zone des sanctions», a expliqué le sénateur.
«Les Américains veulent pousser l'Iran à quitter lui-même l'accord. L'abandon de l'accord par les USA créerait de nombreuses complications politiques avec les pays européens qui ont participé à sa mise au point», a déclaré l'expert.
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