Plusieurs membres de la coalition internationale dirigée par les États-Unis «cherchent à épargner et à soustraire aux frappes» le Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda qui a changé de nom à plusieurs reprises, a annoncé ce lundi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, qualifiant cette situation d'«inacceptable» et d'«ambiguë».
Le ministre russe a également rappelé que Moscou et Washington avaient élaboré un schéma qui, s'il avait été mis en pratique, aurait pu accélérer le règlement de la crise syrienne.
«Ils (les États-Unis, ndlr) n'ont pas eu le courage ou la possibilité de faire un distinguo entre le Front al-Nosra et l'opposition avec laquelle la partie américaine était en coopération», a-t-il encore indiqué.
Selon les services du renseignement russe, avec 15.000 combattants, le groupe djihadiste Front al-Nosra reste l'un des principaux piliers du terrorisme en Syrie.