«Le processus de règlement s'enlise. Jusqu'à présent, malgré la nomination d'un représentant spécial qui a déjà visité la région 20 fois, les États-Unis n'ont pas formulé leur position concernant le règlement israélo-palestinien», a déclaré le ministre.
Il a également rappelé que la Russie interagissait avec toutes les parties du conflit israélo-palestinien, y compris avec le représentant spécial américain Jason Greenblatt. Dans le même temps, Moscou se prononce pour que le «quatuor» des médiateurs (Russie, Etats-Unis, ONU et UE) coordonne les actions avec la Ligue des États arabes sur le règlement israélo-palestinien.
«Nous avons toujours été soucieux que le quatuor ne fonctionne pas dans le vide, que les représentants de la Ligue arabe participent directement au développement des moyens qui nous conduiront à un règlement, et non seulement soient invités aux séances d'informations qui suivent les réunions du quatuor», a-t-il conclu.
Les relations israélo-palestiniennes restent tendues. Les tentatives d'Israël d'installer des détecteurs de métaux à l'entrée du mont du Temple, où se trouve le troisième sanctuaire de l'islam, la mosquée al-Aqsa, ont provoqué les protestations non seulement des Palestiniens mais également du monde islamique dans l'ensemble. De plus, en juin, pour la première fois depuis 25 ans, Tel Aviv a annoncé la construction d'une nouvelle colonie en territoires palestiniens. Jusqu'ici, il s'était contenté d'élargir les colonies existantes.