L’ambassade russe à Londres taquine Boris Johnson: «Lavrov n’a pas besoin d’un char»

© REUTERS / Caren FirouzBoris Johnson
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En visite à la base militaire de l’Otan en Estonie, Boris Johnson n’a pas résisté au plaisir de monter sur un char et poser devant les caméras. Après la publication de cette photo, l’ambassade russe à Londres s'est gentiment moquée, citant l’exemple de Sergeï Lavrov qui, lui, «n’a pas besoin d’un char pour se faire entendre».

En déplacement professionnel sur une base militaire de l'Otan en Estonie, le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson, portant l'uniforme militaire pour l'occasion, s'est offert «une ballade en char».

Après publication d'un cliché immortalisant la scène par le quotidien britannique The Telegraph, l'ambassade russe à Londres n'a pas raté l'occasion de taquiner un peu M. Johnson, en rappelant l'exemple de son homologue russe Sergueï Lavrov.

​«Le ministre des Affaires étrangères Lavrov n'a pas besoin d'un char pour se faire entendre. Son style, c'est de rester cohérent dans des conditions changeantes», ont écrit les diplomates sur Twitter.

Comme l'indique le quotidien, Boris Johnson a visité la base de l'Otan dans la ville estonienne de Tapa, où se trouvent actuellement des militaires britanniques.

#Russiansdidit dépassé: l’ambassade russe en GB ironise sur les propos de Boris Johnson - Sputnik Afrique
#Russiansdidit dépassé: l'ambassade russe en GB ironise sur les propos de Boris Johnson
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le chef de la diplomatie britannique se retrouve victime de l'ironie de l'ambassade russe à Londres. Ainsi, en mai dernier, le diplomate se disait très préoccupé par la possible ingérence russe dans les élections législatives qui devaient avoir lieu dans le pays le 8 juin. En évoquant le hashtag populaire #russiansdidit (les Russes l'ont fait), l'ambassade russe à Londres a immédiatement répondu sur sa page Twitter aux propos du politicien.

«Boris Johnson a dépassé #Russiansdidit». La campagne électorale manque d'arguments!», avaient alors écrit des diplomates.

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