Washington a autorisé Séoul à concevoir un mégamissile balistique destiné à s'attaquer aux sites militaires nord-coréens, dont des installations souterraines et des postes de commandement, a rapporté le quotidien sud-coréen Korean Herald, se référant à des sources militaires.
Au début de la semaine, les autorités américaines et sud-coréennes ont adopté une contre-mesure «efficace» face à la menace nord-coréenne prévoyant d'annuler les restrictions de poids des ogives de Séoul. Conformément aux accords actuels entre les États-Unis et la Corée du Sud, cette dernière est en droit d'élaborer des missiles d'une portée allant jusqu'à 800 kilomètres et dotés d'une tête pesant 500 kilogrammes au maximum.
La Corée du Nord a annoncé dimanche avoir mené l'essai souterrain d'une bombe à hydrogène destinée à un missile à longue portée, relate la télévision nord-coréenne. Qualifiant l'essai de «réussite totale», Pyongyang a également affirmé que sa bombe H pouvait être montée sur un missile.
Le test a provoqué deux secousses de magnitude 6,3 et 4,6 respectivement. L'agence météorologique du Japon (JMA) a par la suite affirmé que celles-ci étaient d'une puissance au moins 10 fois supérieure à celle du dernier essai nucléaire nord-coréen mené l'an passé.