Ainsi, en analysant les investissements publicitaires, Facebook a révélé que 100.000 dollars avaient été déboursés entre juin 2015 et mai 2017 pour environ 3.000 messages publicitaires. Les spots concernés ont été reliés à environ 470 faux comptes et fausses pages, en violation de notre politique
«Notre analyse a montré que ces profils et ces pages ont été reliés entre eux et, vraisemblablement, ont été gérés en Russie. Notre analyse suggère que ces comptes et pages ont été affiliés et ont probablement opéré hors de Russie…Nous n'autorisons pas les faux comptes sur Facebook, et par conséquent, nous avons supprimé les comptes que nous avons identifiés comme restant toujours actifs"», a-t-il déclaré.
De son côté, Facebook a annoncé que cette information avait été aussitôt transmise aux États-Unis pour faire l'objet d'une enquête.
Le 6 janvier, la CIA, le FBI et l'Agence nationale de la sécurité (NSA) ont publié un rapport accusant la Russie d'ingérence dans la présidentielle américaine en faveur du candidat républicain Donald Trump. Cependant, les services en question ont refusé d'en fournir des preuves, invoquant le caractère secret du document.
Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a affirmé pour sa part que les allégations visant Moscou étaient «dénuées de tout fondement». Pour sa part, le nouveau chef de la Maison-Blanche a à plusieurs reprises démenti tout lien avec Moscou et les intérêts russes, qualifiant les rapports à ce sujet de «mensonges absolus».