«Ce n'est que dans les conditions d'un cessez-le-feu et du retrait des troupes ukrainiennes et des armements de la ligne de démarcation qu'il sera possible de revenir sur la question de l'introduction dans le Donbass de forces de maintien de la paix des Nations unies», a indiqué Igor Plotnitski dans une déclaration publiée sur son site officiel.
Boris Gryzlov, représentant russe dans le groupe de contact sur l'Ukraine, estime de son côté que l'entrée d'un contingent de l'Onu pourrait contribuer à la cessation complète de la phase armée du conflit.
«Le déploiement de forces de maintien de la paix le long de la ligne de démarcation est tout à fait possible avec la bonne volonté de Kiev. Il pourrait aider à arrêter la phase armée du conflit. Toutefois, la sécurité des effectifs doit être également garantie par le désengagement des parties et le retrait complet des armements lourds. Mais pour le moment, nous constatons que Kiev entrave les opérations de désengagement dans différents secteurs, notamment dans la localité de Louganskaïa», a-t-il indiqué aux journalistes.
Toujours selon Boris Gryzlov, «la simple présence d'une mission de l'Onu dans le Donbass ne pourra pas rayer de l'ordre du jour les problèmes d'un règlement politique du conflit», notamment celui du statut de la région qui doit être réglé en conformité avec les accords de Minsk-2.
Les autorités ukrainiennes ont lancé en avril 2014 une opération militaire contre les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Selon les dernières données de l'Onu, le conflit a fait environ 10.000 victimes.